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Here is the detailed project .. if interest

 

Projet de Coopération Gastroentérologique Belge avec les Hôpitaux Rwandais

 

 

Digestive Disease association for Kivu Lake

DDK – ASBL n°0807.973.673

Rue du Mont Saint Alban, 55

1020 Bruxelles

DDKivu@skynet.be

0475/513931

 

 

 

Personnes de Contact :

DDK SPRL

 

Jean-François NYST                                    Maïté CUVELIER

Président                                            Vice –Présidente

 

Peggy KAGOYIRE                           R.B. KANO

Trésorière                                         Secrétaire

 

ddkivu@skynet.be

Rue du Mont Saint Alban 55

1020 Bruxelles

Belgique

 

Table des matières

I.                    Contexte

4

I.1.   Introduction

4

I.2.   Les pathologies

4

I.3.   Les ressources humaines

4

I.4.   L’organisation du secteur de la santé au Rwanda

5

II.                  Présentation du promoteur

5

III.                Description du projet

7

III.1.                      Identification des besoins

7

III.1.1.     Pathologies digestives

7

III.1.2.     Manque de formation spécialisée

8

III.2.                      Histoire de l’ASBL et du projet

8

III.3.                      Description des groupes cibles et bénéficiaires

9

III.3.1.     Groupes cibles

9

III.3.2.     Groupes bénéficiaires

9

IV.                Objectifs

10

IV.1.                     Objectif général

10

IV.2.                     Objectif spécifique

10

V.                  Actions réalisées

10

V.1.Mise en place de centres d’endoscopies fonctionnels au Rwanda

10

V.1.1.       Le centre d’endoscopie de l’hôpital de district de Rubavu

10

V.1.2.       Rééquipement du service d’endoscopie de l’hôpital universitaire de Kigali

11

V.2.Mise en place de l’enseignement et de la formation en endoscopie du personnel médical et paramédical

12

V.2.1.       Formation du personnel à l’hôpital de Gisenyi

12

V.2.2.        Formation et enseignement au CHUK à Kigali

 

12

V.2.3.       Collaboration avec l’Université Nationale de Butare

12

V.2.4.       Nouveau partenariat avec le Rwanda Military Hospital

13

V.3.    Création d’une base de données chiffrée sur les pathologies digestives au Rwanda

13

V.4.Mise en place d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds en Belgique

14

VI.                Activités futures

14

VI.1.                     Mise en place de centres d’endoscopies fonctionnels au Rwanda

14

VI.2.                     Mise en place de l’enseignement et de la formation en endoscopie du personnel médical et paramédical

14

VI.3.                     Création d’une base de données chiffrée sur les pathologies digestives au Rwanda

15

VI.4.                     Mise en place d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds en Belgique

15

VII.               Résultats attendus 

16

 


 

 

Projet de Coopération Gastroentérologique Belge avec les Hôpitaux Publics Rwandais

 

Localisation du projet :

 

Ville de Gisenyi Hôpital du district de Rubavu Province de l’Ouest  Rwanda

Rwanda Military Hospital Kanombe Kigali Rwanda

University Teaching Hospital of Kigali (UTHK) Kigali Rwanda

 

Initiateurs/Promoteurs du projet :

 

Digestive Disease association for Kivu Lake – DDK ASBL

 

Contact :

DDK ASBL

Dr Jean-François NYST

Président

Rue du Mont Saint Alban 55

1020 Bruxelles

ddkivu@skynet.be

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Contexte

 

1.1.Introduction

 

Le Rwanda est un pays de taille et de population comparables à celles de la Belgique
 (9.000.000 d’habitants).
L'économie rwandaise est principalement une économie rurale, avec plus de 90% de la population active dans le secteur agricole (qui représente à peu près 40% du PNB). Cette prépondérance de l'agriculture rend l'économie fort dépendante des aléas climatiques. Le secteur commercial dans le secteur agricole ne représente que 13% des surfaces cultivées et le thé et le café représentent à eux seuls environ 60% des exportations du pays. Plus de 60% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 1 $/jour. Plus de 85% vit avec moins de 2$/jour. Le Rwanda se classe 167e en 2013 en ce qui concerne l’Indice de Développement Humain (IDH).

 

En ce qui concerne le secteur des soins de santé, nous avons pu observer des conditions sanitaires souvent encore précaires malgré les progrès récents. La faculté de médecine de l’Université Nationale du Rwanda à Butare donne une formation généraliste de qualité mais les médecins manquent dramatiquement d’expérience dans les domaines spécialisés et techniques. Comme dans toute l’Afrique, il existe une énorme carence en matériel et en maintenance du matériel médical. Les besoins en collaboration dans le domaine sont énormes.

 

1.2. Les pathologies

 

Les principales pathologies rencontrées outre les maladies infectieuses, sont des pathologies gynécologiques et digestives. Les infections intestinales représentent 6,7%  et se placent à la troisième place des causes de morbidité dans le secteur pédiatrique. Les maladies gastrointestinales représentent, quant à elles, plus de 11% de la morbidité et occupent la deuxième place, tandis que dans le secteur des interventions chirurgicales, la chirurgie digestive atteint plus de 12% des indications.[1]

 

1.3. Les ressources humaines

 

Les ressources humaines restent un défi majeur du secteur médical. En 2013, le rapport annuel du Ministère de la santé au Rwanda recensait 132 médecins spécialistes et 509 médecins généralistes ce qui représente un ratio de 1 médecin pour 15 428 habitants au Rwanda. En ce qui concerne les infirmières, le ratio serait de 1/1200 habitants.[2] C’est pourquoi l’augmentation de la disponibilité et de la formation des ressources humaines constitue un des objectifs stratégiques du secteur santé Rwanda dans les années à venir ainsi que le renforcement des services spécialisés.

 

 

1.4. L’organisation du secteur de la sante au Rwanda

 

Par une décentralisation accrue, le Rwanda a tenté de maximiser l’accessibilité aux soins de santé, notamment primaires. On retrouve un système pyramidal compose de 3 hôpitaux de référence, 5 hôpitaux de province, 37 hôpitaux de districts et 454 centres de santé.

 

Les principales sources de financement du secteur sante sont l’état et l’aide extérieure. La part consacrée à la sante dans le budget national atteint désormais 11%, tandis que les bailleurs de fonds internationaux représentent encore 63% des ressources allouées à la sante.[3]

 

Une autre initiative est également à mettre en avant : le système de mutuelles, inédit en Afrique qui a créé un contexte favorable à l’amélioration de l’accès aux soins pour tous.

 

 

2. Présentation du promoteur

 

L’ASBL DDK est une association sans but lucratif de droit belge créée en 2008.

Son siège social est situé 55 rue du Mont Saint Alban, 1020, Bruxelles.

 

L’association a pour objectifs:

 

·         De promouvoir l’éducation sanitaire de pays en voie de développement ou émergents ou dans toute autre situation de sous médicalisation ;

·         D’apporter bénévolement une aide médicale qu’elle soit urgente ou non à des populations défavorisées ;

·         De participer à la formation ou à la spécialisation de médecins, infirmières, ou personnel paramédical de tout ordre ;

·         De promouvoir la culture, l’enseignement ou toute autre matière qui peut concourir à l’amélioration du niveau socioculturel et de santé.

 

Les administrateurs de l’ASBL sont :

 

·         Jean-François Nyst, Président et chargé de la gestion, domicilié au 55 rue du Mont Saint Alban, 1020 Bruxelles.

·         Maïté Cuvelier, Vice Présidente, domiciliée 17/3 Boulevard de Dixmude, 1000 Bruxelles.

·         Robert Kano Butare, Secrétaire, domicilié au 51/62 rue Gabriel Lebon, 1160 Bruxelles.

·         Pélagie Kagoyire, Trésorière, domicilié au 55 rue du Mont Saint Alban, 1020 Bruxelles.

 

 

 

 

Jean-François NYST – Président.

Interniste belge exerçant la gastro-entérologie depuis 1986, dans les hôpitaux universitaires du réseau IRIS : CHU-Brugmann site Horta et site Paul Brien. Il possède plus de 25 ans d’expertise, notamment en ce qui concerne la formation de futurs gastroentérologues.

Il a découvert, par l’intermédiaire de Pélagie Kagoyire, le Rwanda une première fois en 2003. Lors de ce voyage, il a été frappé par le manque de moyens sanitaires et formatifs en général et dans le domaine de la gastroentérologie en particulier.

Depuis ce voyage, il n’a cessé de mettre son énergie au service du présent projet mais aussi au service de la solidarité internationale : il est ainsi membre actif de la Cellule de Solidarité Internationale de la ville de Bruxelles, Membre fondateur et secrétaire de la plateforme Eunomad-Bruxelles (EUropean Network On Migration And Development) crée il y a quelques mois seulement.

 

Maïté CUVELIER – Vice - Présidente

Chargée de projets/formatrice en promotion de la santé, de nationalité belgo-rwandaise, elle travaille depuis presque 5 ans au sein de diverses associations comme bénévole et salariée. Elle a tout d’abord effectué un stage au sein de la Commission Nationale de Lutte contre le SIDA au Rwanda sous la tutelle du Docteur Agnès Binagwaho, actuellement Ministre de la santé au Rwanda. Ensuite, bénévolement, elle a pu travailler au sein de ESDIA-ASBL et Sida’sos dans le secteur de la santé ; ainsi qu’au sein du WAF ASBL en tant que secrétaire. Le WAF est une  association issue de la diaspora rwandaise de Belgique ayant comme objectif de participer à la mise en valeurs des compétences des jeunes rwandais de Belgique et du Rwanda.

Enfin, elle a travaillé au sein de l’ASBL Cultures&Santé, comme chargée de projets et formatrice en promotion de la santé.

Elle a également réalisé son mémoire sur la santé au Rwanda ayant pour objet l’impact des projets VIH/SIDA sur le renforcement du système des soins de santé au Rwanda.

Grâce à ces différentes expériences, elle a acquis des compétences aussi bien dans le domaine de la gestion d’associations, de la mise en place de formations liées à la santé que sur le contexte rwandais.

 

Robert KANO BUTARE - Secrétaire

Vice - Président du WAF ASBL. D’origine rwandaise, il possède encore de nombreux contacts sur place. Il possède des compétences dans la gestion de partenariats avec le Rwanda notamment à l’occasion de divers évènements organisés sur place par le WAF ASBL et possède également un vaste réseau au sein de la diaspora rwandaise à Bruxelles.

 

Pélagie KAGOYIRE – Trésorière.

Infirmière depuis 1980 et spécialisée en gastroentérologie depuis 1992. Elle a travaillé au CHU Brugmann, formant des infirmières dans le domaine gastroentérologique depuis la même date. Née au Rwanda et parlant le Kinyarwanda, elle sert souvent d’interprète lors des missions de formation, la population rurale ne maîtrisant souvent pas assez le français ou l’anglais pour avoir une compréhension suffisante des pathologies dont ils peuvent souffrir. Native de la région du Kivu, elle représente un atout indispensable au projet de par sa connaissance du terrain et de la population qu’elle ajoute à ses connaissances médicales et de formatrice.

 

 

 

 

3. Description du projet

 

3.1. Identification des besoins

 

3.1.1. Pathologies digestives

 

La pathologie digestive est extrêmement fréquente, souvent grave et entraîne des handicaps importants (sous-alimentation, anémie, retard scolaire et retard mental).

 

C’est avant la création de l’ASBL, lors de séjours exploratoires que nous avons pu objectiver les besoins dans le domaine des soins de santé et plus particulièrement dans le domaine de la gastro-entérologie. En effet, lors de nos deux missions en 2006 et 2008, nous avons pu pratiquer plus de 100 endoscopies par semaine, ce qui nous a fourni une idée assez précise des pathologies présentes.

Nous avons pu constater que les pathologies gastriques ne sont pas de diagnostic facile hors endoscopie. Nous avons pu ainsi nous rendre compte que la pathologie ulcéreuse y est non seulement extrêmement fréquente mais aussi extrêmement grave et compliquée. Nous avons eu l’occasion de soigner et guérir des malades gravement atteints avec des résultats parfois spectaculaires puisque l’année suivante certains venaient exhiber les 10 ou 15 kg que le traitement leur avait permis de prendre.

 

Les pathologies digestives sont tellement fréquentes qu’elles ne sont même pas signalées au cours des consultations, elles ne sont donc ni diagnostiquées ni traitées. D’après certaines estimations, la pathologie ulcéreuse pourrait toucher plus de 30 % de la population à un moment de leur vie, depuis les petits enfants jusqu’aux aînés.[4]

 

Chaque année, nous continuons à nous rendre au Rwanda pour former des médecins et infirmières et les résultats des examens (ci-dessous dénommés « Série ») confirment ces estimations bien qu’aucune véritable statistique ne soit disponible à ce sujet.

Contrairement à l’idée généralement reçue de rareté du cancer, nous sommes au contraire frappés et effrayés par le nombre extrêmement important de cancers de l’estomac et chez de très jeunes patients. Les cancers du côlon semblent également fort fréquents dans notre petite série, ce qui demande bien sûr confirmation.

 

Nos premières expériences sur le terrain (plus de 4500 endoscopies réalisées entre 2010 et 2013) nous ont donc permis de nous rendre compte de l’utilité objective d’une compétence en diagnostic et thérapeutique endoscopique. L’endoscopie  permet des résultats à la fois rapides et spectaculaires sur le plan individuel.

 

 

3.1.2.      Manque de formation spécialisée

 

Le problème de la formation spécialisée est toujours très complexe entre autre dans les pays Africains. Elle est d’une part souvent très difficile, voire impossible, sur place et d’autre part les gouvernements rechignent à offrir des bourses permettant aux médecins de se former en Europe, aux EU ou au Canada par exemple. En effet, malheureusement, bon nombre d’entre eux après quelques années passées en formation dans les pays occidentaux ont beaucoup de mal à retourner au pays et préfèrent s’établir définitivement au Nord réduisant à néant les efforts et les investissements financiers consentis par leur pays d’origine. Bon nombre de pays Africains et le Rwanda en particulier voudraient donc très logiquement favoriser la formation sur place, éventuellement associée à de courtes périodes de formation à l’étranger.

 

3.2.      Histoire de l’ASBL et du projet

 

L’ASBL est née à l’initiative de Jean-François NYST et Peggy KAGOYIRE en 2008 après plusieurs voyages d’identification depuis 2006.

 

Déjà depuis 2006, des donations et installations de matériel de base d’endoscopie à l’hôpital de Gisenyi sont faites. La sélection de deux médecins et d’infirmiers candidats à une formation complémentaire en endoscopie ainsi qu’une initiation sur place est faite.

En 2008, le centre d’endoscopie au sein de l’hôpital de Gisenyi (notre premier partenaire au Rwanda) a été définitivement créé et équipé.

 

La deuxième phase du projet a consisté en la formation d’un médecin Rwandais en Belgique durant 1 an (1/02/2009 au 1/02/2010). L’absence totale de structure officielle sur place ainsi que la nécessité d’un démarrage rapide du projet nous avait fait préférer à l’époque une formation intensive mais brève en Belgique. Cette formation a été financée par un fonds privé de gastro-entérologie de l’Hôpital Brugmann à hauteur de 27000€

Au cours de cette formation, le Dr Raoul KABADI a appris la gastro-entérologie générale ainsi que l’endoscopie et l’échographie abdominale. Il a également acquis des notions de gestion médicale et d’organisation d’une unité de gastro-entérologie et d’endoscopie.
Il est, en un an, devenu apte à pratiquer aussi bien l’endoscopie diagnostique que l’endoscopie thérapeutique. Son expérience en la matière se développera par la suite très rapidement vu le nombre important d’indications au Rwanda.

Les médecins belges ont continué la formation de 2 infirmières rwandaises au cours d'un séjour sur place à Gisenyi en mettant un accent particulier sur les exigences incontournables et primordiales dans le domaine de la désinfection.

Un complément de matériel a été envoyé. Celui-ci a permis d’avoir 4 gastroscopes et 2 coloscopes fonctionnels.

 

La troisième phase du projet est en cours depuis 2011. Pendant 2 ans, nous avons complété la formation sur place du médecin et des infirmières formés, par l’envoi d’équipes de médecins experts belges. L’équipe bénévole des médecins formateurs belges s’est élargie d’années en années, à cette date elle se compose de 4 médecins belges et 3 infirmières.

 Cette formation complémentaire ne vient qu’en soutien d’un centre qui est autonome dans son fonctionnement depuis 2010. Les pathologies, leurs présentations et leurs fréquences sont tellement différentes de ce que l’on rencontre en Belgique qu’un complément de formation sur le terrain est hautement profitable.

 

Durant cette phase, nous avons développé des synergies et des collaborations avec les autres hôpitaux du pays en priorité avec le CHUK de Kigali.

Nous avons apporté un soutien en matériel et en appui scientifique au CHUK et à Gisenyi :

·         Des colonnes complètes de vidéo-endoscopie ont pu être fournies aux 2 hôpitaux en mars 2011.

·         Un Workshop d'endoscopie diagnostique et thérapeutique  a été organisé du 29 au 31 mars 2011 avec démonstrations live, conférence et séance académique.

·         .Du  matériel d’endoscopie avec du matériel de vidéo-endoscopie plus fragile mais plus adapté à l’enseignement a été fourni.

 

A la demande de la faculté de médecine, le Dr. Nyst a assuré l’interim du cours de gastro-entérologie auprès de l’ensemble des médecins faisant le 3e cycle pour se former en médecine interne.  En septembre et octobre 2011 il a donné 2 x 25 heures de cours théoriques et associées à une trentaine d’heures d’enseignement clinique au lit du malade. Les cours ont été dispensés au CHU de Kigali et au CHU de Butare.

 

 

Afin de respecter le Plan National de la Santé du Rwanda, nous avons souhaité recentrer notre action sur la ville de Kigali. Nous travaillons aujourd’hui avec l’un des hôpitaux de référence de la capitale mais  nous allons petit à petit re-décentraliser l’activité en créant dans les années à venir des centres dans les différents districts du Rwanda.  Nous avons donc signé en 2013 un accord de partenariat avec l’Hôpital militaire de Kigali. (cf document en annexe)

 

 

3.3.      Description des groupes cibles et bénéficiaires

 

Nous avons identifié des groupes cibles ainsi que des bénéficiaires finaux.

 

3.3.1. Groupe cible

Notre projet cible les médecins (ou futurs médecins) et infirmiers rwandais afin leur donner une spécialisation en gastro-entérologie. La priorité sera donnée aux médecins ayant déjà une compétence même partielle en endoscopie.

Un enseignement parallèle sera donné à des infirmiers/ères qui pourront ainsi seconder les endoscopistes, en particulier dans la maintenance et l'entretien du matériel.

Le rôle du personnel infirmier dans la désinfection de ce matériel est tout à fait indispensable et primordial pour créer des centres d'endoscopies performants, fiables et viables.

 

 

3.3.2.      Groupe bénéficiaire

Les bénéficiaires finaux sont la population rwandaise dans son ensemble.

Comme nous l’avons déjà évoqué, les pathologies digestives sont fréquentes et souvent non signalées alors qu’elles entraînent régulièrement des handicaps. 30% de la population rwandaise serait touchée un jour ou l’autre par ce type de pathologie.

Ce projet est destiné à l’ensemble de la population rwandaise sans distinction mais de par sa situation décentralisée dans l’ouest du Rwanda il bénéficiait surtout aux les populations rurales particulièrement sujettes aux problèmes digestifs. La recentralisation actuelle de l’enseignement au RMH a quelque peu changé ces données mais le but est bien entendu de re-décentraliser en envoyant les médecins formés à Kigali vers des hôpitaux de districts de manière à étendre l’offre à une majorité de la population Rwandaise.

Notre association participera également dès 2015 à des campagnes de décentralisation par le biais de l’hôpital mobile que possède le RMH.

 

 

4. Objectifs

 

4.1. Objectif général

Améliorer l’état sanitaire et  nutritionnel par une meilleure prise en charge des pathologies digestive de la population rwandaise, particulièrement celle des enfants, des femmes et des hommes en âge de travailler.

 

4.2. Objectif spécifique

Réduire l’impact négatif en terme de bien-être et d’état nutritionnel par un traitement  médical bien ciblé grâce à un diagnostic (et un traitement) endoscopique bien conduit (dirigé entre autre contre l’hélicobacter pylori) dans la pathologie ulcéreuse simple ou compliquée. Les nombreuses autres pathologies digestives seront bien entendu également prises en charge mais il semble clair que leur impacte en terme de santé publique devra faire l’objet d’études ultérieures

 

 

5.  Actions réalisées

 

Axe 1 - Mise en place de centres d’endoscopies fonctionnels au Rwanda

Axe 2 – Mise en place de l’enseignement et de la formation en endoscopie du personnel médical et paramédical

Axe 3 – Création d’une base de données chiffrée sur les pathologies digestives au Rwanda

Axe 4 – Mise en place d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds en Belgique

 

 

5.1. Mise en place de centres d’endoscopies fonctionnels au Rwanda

5.1.1. Le centre d’endoscopie de l’hôpital de district de Rubavu

 

Afin de pouvoir mettre sur pied une formation en gastro-entérologie et en endoscopie, il nous fallait au préalable disposer d’un centre fonctionnel, équipé et reconnu. Nous avons mis sur pied, à partir de 2008, les éléments nécessaires à ce préalable :

 

Nous avons financé et réalisé la formation d’un médecin rwandais au cours des années académiques 2009-2010.Ce médecin, le Dr Raoul Kabadi Gizenga délégué par l’hôpital de Gisenyi a reçu une formation théorique et pratique en endoscopie digestive, en échographie et en gastro-entérologie d’une manière générale dans les CHU Brugmann et St-Pierre à Bruxelles, Belgique. A la fin de cette année intensive, il a pu maitriser parfaitement ces différents domaines et était de plus parfaitement qualifié pour réaliser des endoscopies thérapeutiques : polypectomies, sclérose de varices œsophagiennes, ligatures de varices œsophagiennes, traitement des hémorragies digestives, dilatations de sténoses œsophagiennes ou pyloriques, dilatations d’achalasie pour ne citer que les principales.

 

Conformément au partenariat –non formalisé- avec l’hôpital de district de Rubavu, dès le retour du Dr Raoul Kabadi, nous avons mis en route ensemble à Gisenyi un centre d’endoscopie au sein de cet hôpital. Ce centre est parfaitement équipé sur le plan du matériel : il possède deux colonnes d’endoscopie vidéo (et même des endoscopes d’ancienne génération à fibres optiques en cas de panne), une installation de désinfection, du matériel complémentaire permettant la réalisation des actes thérapeutiques, une informatique avec protocolage électronique des examens etc.

 

Nous y avons également formé 2 infirmières dès 2010, celle-ci sont extraordinairement performantes, motivées et inventives. Elles ont par la suite, elles-mêmes, formé d’autres infirmières (v. 5.2.2).

 

Le centre de Gisenyi fonctionnait de manière quasi autonome si ce n’est la fourniture de petit matériel, du désinfectant etc. Plusieurs missions de soutien annuelles étaient régulièrement réalisées pour parfaire le centre.

 

Nous avons ainsi, non seulement, créé un centre de référence en endoscopie diagnostique et opératoire mais aussi et surtout créé un centre permettant  la  formation et l’enseignement de l’endoscopie diagnostique et thérapeutique accessible aux médecins rwandais.

 

Le Dr Raoul Kabadi nous a malheureusement quittés pour travailler dans une ONG internationale où il est très largement mieux payé qu’à l’hôpital de Gisenyi.. Ce ne fut pas réellement une surprise mais nous avons donc dû mettre ce centre en veille provisoire jusqu’à ce qu’un des médecins formés à Kigali puisse prendre la relève (début 2015 probablement).

 

 

5.1.2. Rééquipement du service d’endoscopie de l’hôpital universitaire de Kigali

 

Nous avons rééquipé partiellement le service d’endoscopie de l’hôpital universitaire de Kigali (CHUK) dont le matériel et la formation des médecins y travaillant était largement en dessous de ce que l’on pouvait espérer dans un centre de référence. Une collaboration entre notre centre à Gisenyi et le CHUK s’est rapidement mise en œuvre puisque le Dr Kabadi venait dès septembre 2010 au moins une fois par semaine pratiquer des examens thérapeutiques que les médecins locaux n’étaient pas aptes à pratiquer.

Le matériel endoscopique sur place est encore bien fonctionnel mais devra être assez rapidement renouvelé.
 

5.2. Mise en place de l’enseignement et de la formation en endoscopie du personnel médical et paramédical

 

5.2.1. Formation du personnel à l’hôpital de Gisenyi

 

En plus de la formation du Dr Raoul Kabadi, décrite plus haut, deux infirmières ont été formées également depuis 2010. Elles sont extrêmement performantes tant sur le plan de l’assistance à l’endoscopie que sur le plan de la maintenance du matériel. Ces infirmières sont également aguerries aux techniques de la désinfection auxquelles elles apportent un soin tout particulier. 

 

En mars 2013, quatre gastroentérologues belges se sont relayés pour offrir une formation sur place à deux autres médecins rwandais de l’hôpital de Gisenyi. Ces deux médecins sont déjà capables - techniquement- de réaliser des endoscopies seuls. Ils poursuivent leur formation sous le contrôle du Dr Kabadi et se perfectionnent ainsi sur le plan technique mais aussi sur le plan du diagnostic et des attitudes thérapeutiques. Le départ du Dr Kabadi nous a là aussi obligés à retarder ces formations qui se feront dès que possible soit sur place à Gisenyi soit à Kigali.

 

 

5.2.2. Formation et enseignement au CHUK à Kigali

 

Les deux infirmières, formées à l’hôpital de Gisenyi, ont, elles-mêmes, dispensé une formation aux infirmières du CHUK (centre de référence de Kigali) qui étaient peu au fait de certaines techniques comme la désinfection et toute l’aide à l’endoscopie thérapeutique.

Le Docteur Raoul Kabadi offrait de même son assistance au CHUK du fait de ses compétences en coloscopie et en endoscopie interventionnelle. Tous les vendredis ou suivant les besoins, il pratiquait ces techniques au CHUK et formaient les médecins de l’hôpital.

En 2010, un workshop a eu lieu au CHUK en mars 2010. Au cours des 3 jours des démonstrations live d’endoscopie essentiellement thérapeutique ont été faites, retransmise dans une salle de conférence au sein de l’hôpital des médecins des secteurs publique et privé, des infirmiers, des étudiants et des responsables de la santé ont pu mesurer l’importance des apports de ces techniques.

 

 

5.2.3. Collaboration avec l’Université Nationale de Butare


A la demande de la faculté de médecine, le Dr. Nyst a assuré l’interim du cours de gastro-entérologie auprès de l’ensemble des médecins faisant le 3e cycle pour se former en médecine interne.  En septembre et octobre 201,  il a donné 2 x 25 heures de cours théoriques et associées à une trentaine d’heures d’enseignement clinique au lit du malade. Les cours ont été dispensés au CHU de Kigali et au CHU de Butare.

 

 

 

5.2.4. Nouveau partenariat avec le Rwanda Military Hospital

 

Suite au départ du Dr Raoul Kabadi, après 4 ans de fidèle collaboration avec le projet, nous avons décidé de nous réorienter vers l’hôpital Militaire, hôpital de référence, situé à Kigali et très enthousiasmé par notre activité. En effet, nous avions le souhait de nous aligner avec la politique du secteur de la santé au Rwanda, qui veut que chaque initiative soit d’abord développée dans un hôpital de référence avant d’être décentralisée vers les hôpitaux de districts et ensuite les formations sanitaires. Le départ du Dr Raoul Kabadi nous a fait réaliser l’importance d’augmenter rapidement le nombre de médecins formés, ressource humaine et donc mobile sur laquelle le projet repose énormément.

 

Fin janvier 2014, nous avons donc commencé l’enseignement au Rwanda Military Hospital (RMH).

L’hôpital (RMH) a fait l’achat d’un matériel d’endoscopie performant et neuf à cet effet, il était fonctionnel dès notre première mission de formation en janvier 2014.

Trois médecins ont, d’ores et déjà, commencé la formation. Plusieurs missions (5) de formations ont déjà eu lieu pour l’année 2014 (janvier, mars, avril, mai et juin). Les formations continueront à partir de aout et septembre mais les dates ne sont pas encore formellement arrêtées.

Depuis janvier 2014, le RMH prend en charge les frais de logements, transports et logistique de nos équipes médicales lors de leurs séjours à Kigali. Il prendra également en charge les frais de courts séjours que certains de leurs médecins feront dans nos hôpitaux en Belgique dès 2015. Une collaboration interuniversitaire est également en élaboration à ce niveau.

 

Afin de pérenniser et formaliser ce nouveau partenariat, un protocole d’accord[5] (Memorandum of Understanding) a été signé entre la DDK ASBL et le RMH le 20 février 2014.

 

 

 

5.3. Création d’une base de données chiffrée sur les pathologies digestives au Rwanda

 

Deux séjours d’analyse préparatoires ont été réalisés fin 2006 et début 200 et depuis 2010, nous colligeons l’ensemble des données relatives aux endoscopies réalisées. Notre base de données comprend actuellement plus de 4500 examens. Il n’existe actuellement quasi aucune statistique sur les pathologies digestives au Rwanda et notre série en cours d’analyse et de publication sera sans aucun doute la plus importante concernant l’Afrique subsaharienne.

 

Cette base de données générale sera rapidement complétée par données plus spécifiques concernant des pathologies ciblées comme les cancers gastriques et coliques qui au Rwanda  sont manifestement très anormalement nombreux et atteignent des patients dramatiquement jeunes. Cette impression forte doit rapidement être confirmée par des données statistiques claires.

 

 

 

 

5.4. Mise en place d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds en Belgique.

 

Depuis 2008, une soirée de récolte de fonds est organisée annuellement par l ASBL DDK. Cette soirée, composée d’un repas et d’un spectacle nous a permis de récolter une partie des fonds nécessaires à la continuité du projet. Nous avons profité de ces évènements pour sensibiliser le public présent, belge et rwandais principalement, à la situation du secteur des soins de santé au Rwanda et à la problématique des pathologies digestives plus spécifiquement. Nous élargissons chaque année notre public et le nombre de bénévoles adhérant à notre projet.

 

Ces actions de sensibilisation ont donc permis de constituer une base de donateurs réguliers mais également une prise de conscience chez un bon nombre d’entre eux. Beaucoup ont alors décidé de mettre leurs compétences au service de la DDK asbl. Cet engagement au sein de la DDK ASBL a pu prendre différentes formes comme du bénévolat lors de nos actions en Belgique ou une implication de terrain dans la formation des médecins et infirmières au Rwanda.

 

6. Activités futures

 

À l’heure actuelle, le partenariat avec l’hôpital militaire de Kigali est finalisé. Un accord de partenariat et d’activités est arrêté et la formation de médecins a concrètement bien démarré.  Le centre d’endoscopie était bien équipé et sera autonome une fois la formation achevée.

 

6.1.  Axe 1 : Mise en place de centres d’endoscopies fonctionnels au Rwanda.

 

Les deux centres, de Gisenyi et Kigali, sont équipés.

Pour les années 2014 et 2015, les seules exigences matérielles des 2 centres est d’être fournis en petit matériel (simple matériel: ligateur de Varices Oesophagiennes, anses à polypectomie, aiguilles à sclérose, pinces à biopsie, élastiques pour ligature d’hémorroides, xylocaine spray, désinfectant pour endoscopes Stérianios® etc…). Indispensable au travail dans les centres, ce matériel est fourni chaque année par la DDK jusqu’à la mise en place d’une filière d’approvisionnement via la CAMERWA.

 

Au cours des années 2016 et 2017, la mise sur pied d’un nouveau centre est prévue dans un des districts choisi ultérieurement en concertation avec nos partenaires de Kigali et Gisenyi. Du gros matériel sera alors nécessaire et la participation de tous les partenaires dans l’équipement des centres sera demandée.

 

 

6.2. Axe 2 : Mise en place de l’enseignement et de la formation en endoscopie du personnel médical et paramédical

 

En 2015, la formation à l’endoscopie de 3 médecins, ainsi qu’une formation complémentaire spécialisée et ciblée sur les pathologies locales sont achevées. 3 infirmières sont également formées dans le même temps.

Afin d’achever la formation, au moins 6 missions de 2 semaines en moyenne sont organisées chaque année. Un médecin belge par mission forme les 3 médecins rwandais ainsi que les 3 infirmières.

 

Un référent DDK au Rwanda a été engagé afin de faciliter le travail des médecins lors de ces missions. Ce référent rwandais est une personne ressource des médecins en mission, elle prépare et gère administrativement aussi bien que pratiquement leur séjour. Elle négocie au nom de la DDK auprès des autorités locales.

 

L’un des médecins formés en ce moment au RMH est employé par l’hôpital de Gisenyi et travaillera donc cet hôpital de district. Les deux autres, issus de l’hôpital militaire, travailleront dans ce dernier jusqu’à la mise en place du troisième centre (2016-2017).

Au cours des années 2016 et 2017, les médecins et infirmiers suivants sont formés à la fois par les médecins de la DDK mais aussi par les médecins et infirmières déjà formés sur place en 2015.
La formation des médecins se fera d’abord pendant environ 1 an dans le centre de l’hôpital de militaire de Kigali, puis la formation sera complétée sur le nouveau site en même temps que se fera l’aménagement du nouveau centre.

 

Pour améliorer et donner une légitimité à la formation actuelle, nous souhaitons mettre en place des certificats qualifiants  avec la collaboration de la faculté de médecine.

En collaboration avec les différents partenaires, des formations complémentaires et des formations continues seront organisées sur place ainsi que par e-learning.

Une fois les centres actifs, des contrôles de qualités sont mis en place pour s’assurer de la bonne marche des centres. (visites de soutien et d’évaluation, analyse des protocoles, des attitudes diagnostiques et thérapeutiques, tests de la stérilité des endoscopes et du matériel).

 

6.3.  Axe 3  Création d’une base de données chiffrée sur les pathologies digestives au Rwanda

 

Une fois les centres fonctionnels (2016), un registre d’activité est créé afin d’analyser sur le plan médical et scientifique les pathologies rencontrées, les spécificités gastroentérologiques au Rwanda. Il n’existe quasi aucune série scientifique de volume suffisant en Afrique Subsaharienne. Selon notre expérience, les pathologies sont très différentes et vont parfois à l’encontre des idées reçues comme la fréquence des cancers gastriques ou coliques. La mise en évidence de ces spécificités permettra en outre de sensibiliser les sociétés savantes ou commerciales de l’utilité d’un soutien à notre projet.

 

De plus, des statistiques et un registre à jour permettront d’évaluer notre action et facilitera grandement le suivi des patients. Internet étant répandu au Rwanda, ce registre sera préférentiellement informatisé et centralisé sur un site. Une gestion de ce site ainsi qu’une analyse des données recueillies devront être réalisée régulièrement. Le personnel utilisateur devra y être formé.

 

 

6.4.  Axe 4. Mise en place d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds en Belgique

 

L’axe nord de notre projet continuera lors des 3 prochaines années.

Tout d’abord, nous sensibiliserons les médecins belges. Par cette sensibilisation, nous souhaitons augmenter la visibilité du projet et l’engagement bénévole de médecins belges afin d’assurer les missions de formation sur le terrain. Notre équipe de médecins est principalement bruxelloise, nous étendrons donc en priorité la sensibilisation aux hôpitaux de la région wallonne.

 

Une sensibilisation grand public est réalisée une fois par an. DDK ASBL organise un grand diner-spectacle. Ce rendez-vous convivial est l’occasion d’informer 200 personnes en moyenne sur notre projet ainsi que de récolter des fonds. DDK ASBL souhaite également s’investir dans des groupes de travail tels que la plateforme Eunomad afin d’échanger nos expériences et  de participer à d’autres évènements de sensibilisation en collaboration avec d’autres associations et organisations non gouvernementales de développement.

 

7. Résultats attendus

 

Année 2015 :

-          3 médecins rwandais sont formés ainsi que 3 infirmières.

-          Le centre de santé de Gisenyi et le centre de gastroentérologie de l’Hôpital militaire de Kigali sont totalement fonctionnels.

-          Le petit matériel est acheminé en suffisance pour les deux centres en attendant une prise en charge par le système des soins de santé du Rwanda.

-          En collaboration avec  nos partenaires, le choix d’un hôpital de district est posé. afin d’y installer le nouveau centre d’endoscopie. Le choix sera fait dans le but d’augmenter l’accessibilité aux soins.

-          200 personnes sont sensibilisées au cours de la soirée de récolte de fonds

-          DDK ASBL participe à au moins un évènement de sensibilisation grand public

-          Au moins un médecin bénévole belge supplémentaire est recruté pour les missions.

 

Année 2016

-          La formation de deux médecins supplémentaire est lancée.

-          La formation de deux infirmières supplémentaires est lancée

-          L’équipement du nouveau centre en gros matériel est réalisé

-          L’équipement des trois centres en petit matériel est assuré.

-          Le registre d’activités des deux centres fonctionnels est à jour

-          200 personnes sont sensibilisées au cours de la soirée de récolte de fonds

-          DDK ASBL participe à au moins un évènement de sensibilisation grand public

-          Au moins un médecin bénévole belge supplémentaire est recruté pour les missions

 

Année 2017

-          La formation de 2 médecins supplémentaires est lancée et est réalisée en majorité par les médecins rwandais déjà formés.

-          La formation de deux infirmières supplémentaires est lancée et réalisée par les infirmières et médecins rwandais.

-          L’équipement en petits matériel des trois centres est assuré

-          Le troisième centre est fonctionnel

-          L’analyse systématique des registres d’activités est lancée, le personnel adéquat est formé

-          200 personnes sont sensibilisées au cours de la soirée de récolte de fonds

-          DDK ASBL participe à au moins un évènement de sensibilisation grand public

-          Au moins un médecin bénévole belge supplémentaire est recruté pour les missions

 

 

 



[1] V. annexe p.1

[2] Ministery of Health 2013

[3] V. annexe p.2

[4] Pr Pascale Kadende 1999

[5] Cfr. annexes